Après la région du Centre et celle du Plateau Central, le Secrétariat Permanent du Conseil National pour le Développement Durable (SP/CNDD) était dans la région du Centre-Ouest le mardi 26 septembre 2023 avec les acteurs du secteur privé de l’Energie.L’objectif de cette rencontre était de leur présenter la règlementation en matière d’énergie au Burkina Faso et promouvoir les énergies renouvelables auprès desdits acteurs, dans le but de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.
Ce sont au total une cinquantaine de participants tous résidents dans la region du Centre-Ouest qui ont été outillés sur l’implication du secteur privé dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Pour les autorités de la région, cette rencontre devrait inciter les participants à s’impliquer davantage à l’atteinte des objectifs que s’est fixé l’Etat burkinabè en matière de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. » nous attendons que les acteurs s’impliquent davantage à l’atteinte des objectifs que s’est fixé l’Etat », a indiqué Judicael Kafando, Secretaire Général du Conseil Régional du Centre- Ouest.
A en croire Leila Zerbo, la Directrice de la mobilisation des ressources et du partenariat de l’ANEREE,cette rencontre vise à inciter les acteurs du privé à produire plus d’énergies mais de manière verte, de sorte à reduire les gaz à effet de serre et donc à contribuer à l’atteinte des objectif du gouvernment burkinabè. En effet, selon son scénario de référence, le Burkina Faso s’est engagé a reduire à hauteur de 29, 42 % ses emissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. selon ledit scénario, il est attendu du secteur de l’Energie une reduction des émissions de gaz à effet de serre de 6385, 45gigagramme à l’horison 2030.
En ce qui concerne la part contributive du secteur privé de l’énergie à l’atteinte de cet objectif, la chargée de la mobilisation de l’ANEREE à bon espoir que « la mayonaise puisse prendre ». « Mais une question reste posée,celle de la qualité. Les acteurs aspirent à ce que le gouvernement prenne des mésures pour que les équipements qui sont sur le marché soient des équipements de qualité », a-t-elle indiqué. A cette préoccupation, Leila Zerbo a indiqué que l’ANERRE s’atèle à cela.
Financé par le PNUD, à travers le projet Climate Promise II, cet atelier fait suite à une étude sur les limites et les atouts de promotions des énergies renouvelables à l’endroit du secteur privé au Burkina en lien avec sa contribution déterminé au niveau national.
Frédéric TIANHOUN