Citation du jour: « L’ homme et la nature ne font qu’un. La proteger c’est preserver l’avenir de l’homme « .

Agriculture: Des terres dégradées récupérées promettent une récolte fructueuse cette année

C’est sur un site de plus de 03 hectares, que ces techniques ont été développés. Selon Boureima Séogo, Technicien agricole à APEDR/SOLIDAGRO, les bénéficiaires ont reçu des appuis conséquents de la part de APEDR dans la récupération de ces terres dégradées. Il s’agit des formations technique sur la gestion durable des terres, les bonnes pratiques agricoles et la dotation en semences améliorées. Ces techniques comprennent la réalisation de zaï et de demi-lunes, la construction de cordons pierreux, la production et l’épandage de compost, ainsi que le semis et l’utilisation de variétés de semences céréalières locales améliorées, comme le niébé de variété Komcalé et le sorgho de variété Kapelga. Au cours de la visite, il a expliqué aux participants les différentes étapes de la mise en œuvre du projet. Et c’est l’Organisation Communautaire de Base (OCB) « Nabonswende » composé de 41 membres qui exploite ce site avec l’accompagnement de APEDR et son partenaire SOLIDAGRO.

Pour cette campagne agricole 2024-2025, la production prévisionnelle attendue sur 0,7ha est de 650 Kg de sorgho et 450 Kg pour le niébé, avec 200 tas de biomasse de niebé et 06 sacs de 100kg de son de sorgho. Émerveillée par ces exploits, Bamogo Sophie, présidente de l’OCB a exprimé sa gratitude envers l’APEDR et ses partenaires pour l’accompagnement. « Grâce à eux, nous avons appris comment récupérer les sols dégradés. Quand nous avons appliqué les connaissances acquises, nous avons vu concrètement nos rendements s’améliorer mieux qu’avant leur intervention » a laissé entendre la présidente de l’OCB porte-parole des exploitants du site.

Cette journée a permis aux participants de prendre réellement conscience de l’importance d’utiliser des pratiques adaptées aux défis climatiques de la localité pour assurer la sécurité alimentaire dans notre pays. M. Sougué Karim est un agent du ministère de l’Environnement, ayant pris part à la visite, il a salué l’initiative qu’il considère parfaitement en adéquation avec les bonnes pratiques de préservation de l’environnement et en harmonie avec l’offensive agro-pastorale lancé par le gouvernement du Burkina Faso. Il a invité les participants à vulgurer ces pratiques.

Les bénéficiaires n’ont pas manqué de partager avec les participants les bénéfices socioéconomiques de ce projet. À ce propos, Diendéré Suzanne, une des bénéficiaires, a souligné que : « grâce à ces techniques, je peux y cultiver sorgho et niébé. Pour notre propre alimentation nous utilisons le sorgho et grâce à la vente du niébé, je scolarise mes enfants et assure quelques autres besoins du ménage». Il est donc clair que ce projet a permis aux femmes du village de Baskaré d’avoir un emploi local et de contribuer aux dépenses familiales. Toute chose qui favorise de plus en plus leur autonomie.

Cette visite a permis aux participants de constater de visu les étapes de la réalisation du projet, les bénéfices des pratiques de récupération de terres dégradées, et d’obtenir leur engagement à promouvoir et vulgariser une agriculture durable respectueuse de l’environnement. Cette activité mise en œuvre par APEDR est soutenue par l’ONG Belge Solidagro dans le cadre du projet << Des citoyen.ne.s et des mouvements sociaux plus fort.e.s pour un monde juste, solidaire et durable » visant à offrir aux producteurs vulnérables des moyens d’augmenter leurs revenus, d’assurer leur droit à l’alimentation, créer des emplois verts, restaurer la biodiversité, et promouvoir des pratiques agricoles adaptées aux changements climatiques.

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