La conférence des Nations unies pour le climat, COP28, a débuté à Dubaï avec une déclaration sans précédent de 118 pays promettant de tripler la capacité mondiale des énergies renouvelables. L’engagement, pris samedi, vise à intensifier les efforts mondiaux pour accélérer la production d’énergie verte d’ici 2030.
Les pays participants ont souligné leur engagement envers diverses sources d’énergie renouvelable telles que le solaire, l’éolien, l’hydroélectricité et la biomasse. Dans le cadre de cette initiative, l’objectif ambitieux de doubler l’efficacité énergétique d’ici 2030 a également été annoncé.
Un aspect crucial de cette initiative est la décarbonation du secteur de l’énergie, responsable d’environ trois-quarts des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Certains pays ont préconisé un recours accru à l’électricité nucléaire, une réduction significative des émissions de méthane et une traque aux financements privés destinés à l’électricité produite à partir du charbon.
Cependant, malgré ces avancées, des voix critiques se font entendre. Des experts climatiques soulignent que les promesses actuelles ne couvrent que les émissions liées à la production d’énergie, négligeant la combustion des combustibles fossiles. Selon la BBC, cela pourrait limiter l’impact significatif de ces engagements sur la lutte contre le changement climatique.
La nécessité de mesures plus audacieuses et holistiques est soulignée par ceux qui estiment que les promesses actuelles ne vont pas assez loin. Le défi consiste à garantir que les actions entreprises non seulement réduisent les émissions de gaz à effet de serre, mais s’attaquent également aux racines profondes du problème.
La COP28 reste une étape cruciale dans la quête d’une transition énergétique mondiale. Alors que les promesses actuelles offrent un élan positif, il est impératif que les nations continuent de collaborer et de mettre en œuvre des politiques audacieuses pour concrétiser ces engagements et créer un avenir plus durable pour la planète.
La rédaction
