Le Burkina Faso, en tant que nation africaine confrontée aux défis du changement climatique, peut aspirer à des avancées significatives dans divers domaines à l’occasion de la COP 28, en se concentrant sur les thématiques clés qui seront au centre des discussions.
- Adaptation : Renforcer la Résilience aux Changements Climatiques
Le Burkina Faso, confronté à des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les sécheresses et les inondations, pourrait bénéficier d’un engagement renforcé en faveur de l’adaptation. Des mesures visant à renforcer la résilience des communautés locales pour faire face à ces défis climatiques spécifiques pourraient être discutées, offrant ainsi au Burkina Faso des solutions adaptées à ses réalités.
- Atténuation : Réduire les Émissions pour Limiter le Réchauffement
En tant que pays en développement, le Burkina Faso pourrait bénéficier d’un soutien financier et technologique accru pour mettre en œuvre des actions d’atténuation. La COP 28 pourrait être l’occasion de renforcer les engagements internationaux envers les pays comme le Burkina Faso, les aidant ainsi à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à contribuer à la limitation du réchauffement climatique.
- Article 6 : Coopération Internationale et Mécanismes de Marché
Le Burkina Faso pourrait chercher à tirer profit des mécanismes de marché internationaux discutés dans l’article 6 de l’Accord de Paris. Cela pourrait inclure la possibilité de participer à des initiatives visant à favoriser la coopération internationale pour atteindre les objectifs de réduction des émissions tout en promouvant le développement durable.
- Finance : Soutien Financier pour l’Action Climatique
Le Burkina Faso peut espérer un engagement financier accru pour soutenir ses initiatives d’atténuation et d’adaptation. Des discussions sur la manière d’accroître le financement climatique pour les pays en développement, notamment en Afrique, pourraient ouvrir des opportunités pour le Burkina Faso de renforcer ses capacités à faire face aux impacts du changement climatique.
- Transparence : Suivi et Communication des Engagements Climatiques
Le Burkina Faso pourrait bénéficier d’une plus grande transparence dans le suivi des actions climatiques entreprises par le pays. Cela pourrait inclure des mécanismes améliorés de communication des progrès, renforçant ainsi la confiance dans la mise en œuvre des engagements climatiques du Burkina Faso.
- Pertes et Préjudices : Soutien aux Communautés Affectées
En tant que pays vulnérable aux impacts du changement climatique, le Burkina Faso pourrait chercher un soutien accru pour faire face aux pertes et préjudices. Des mécanismes de soutien aux communautés affectées par des événements climatiques extrêmes pourraient être au cœur des discussions.
- Genre : Intégration des Dimensions de Genre dans l’Action Climatique
Le Burkina Faso pourrait plaider en faveur d’une prise en compte approfondie des questions de genre dans le contexte des changements climatiques. Des discussions sur les impacts différenciés du changement climatique sur les femmes et les hommes pourraient ouvrir des opportunités pour des interventions spécifiques adaptées aux besoins de chaque genre.
- Transfert de Technologies et Renforcement des Capacités
Le Burkina Faso pourrait chercher des engagements concrets en matière de transfert de technologies et de renforcement des capacités. Cela pourrait aider le pays à accélérer sa transition vers une économie à faibles émissions de carbone et à renforcer sa résilience face aux défis climatiques.
- Agriculture : Promouvoir une Agriculture Durable et Résiliente
Face aux défis climatiques qui affectent l’agriculture, le Burkina Faso pourrait espérer des discussions sur des mesures spécifiques visant à rendre son secteur agricole plus durable et résilient. Des opportunités pour promouvoir des pratiques agricoles innovantes et adaptées au climat pourraient être explorées.
En conclusion, la participation active du Burkina Faso à la COP 28 pourrait ouvrir des opportunités prometteuses pour le pays, lui permettant de renforcer sa résilience, de recevoir un soutien financier accru et de contribuer de manière significative aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique.
Emmanuel Diagbouga
