Dans le cadre de son projet « 8 Billion », la maison « Les Productions phares » a projeté deux films documentaires qui mettent en exergue, l’importance de la pratique de l’Agro écologie. C’était le 1er juin 2023 à Ouagadougou.
La première projection a concerné le film intitulé « Solo Une luciole à Dafinso ». D’une durée de 13 minutes, le documentaire parle de Souleymane Tapsoba alias Solo. C’est un mécanicien, chef d’un centre de formation en mécanique à Dafinso, un village de Bobo-Dioulasso.
Solo a construit une ferme dans laquelle il pratique l’Agro écologie, c’est-à-dire, il cultive des légumes comme les tomates, laitues tout en préservant la nature. Dans le cadre de ses activités, le vieux Solo préfère utiliser du biopesticide (le compost organique) en lieu et place des engrais chimiques qu’il appelle «poison». Il dit faire attention à ces produits dont il ne connaît ni la provenance, ni la composition.
Cette ferme dont les productions servent à nourrir les pensionnaires de son centre de formation est, selon ce qui est présenté dans le film, un véritable exemple de la pratique de l’Agro-écologie. Solo lui-même dit être satisfait de ce choix dans une région où l’utilisation des engrais chimiques dans les champs et fermes est assez élevé comme l’ont indiqué les réalisateurs du film.
Le deuxième film est intitulé « Yelemani pas à pas » (ou changement en français). Il a aussi une durée de 13 minutes. Il a été réalisé à Ouagadougou, précisément à Loumbila, dans la ferme de Blandine Sankara. Le documentaire présente surtout l’Association Yelemani.
Tout comme le film documentaire « Solo Une luciole à Dafinso », ce deuxième film parle des activités de l’association qui prône la souveraineté alimentaire à travers l’agro écologie. Il présente les membres de cette association qui font la production, la transformation et la vente de fruits et légumes à travers des méthodes écologiques.
Créée par Blandine Sankara, elle initie des enfants à la pratique de l’agro écologie. L’association intervient aussi dans la sensibilisation pour l’adoption de cette pratique, notamment auprès des ménages et des fonctionnaires.
À travers les deux films, la maison de production « Les Productions phares » a voulu encourager le public burkinabè à adopter de bons comportements en matière de sécurité alimentaire selon Annick Rachel Kandolo, co-gérante de la structure « Les Productions phares».
Elle ajoute qu’il s’agit de mettre l’accent sur les enjeux liés à l’environnement, le changement climatique, en interpellant les agriculteurs sur les méfaits de l’utilisation des engrais chimiques.
D’où le zoom sur les deux personnages qui excellent dans le milieu de l’agro écologie. « L’idée du projet 8 billion, c’est de montrer qu’il y a des héros lambda qui ne demandent pas grand-chose, mais qui veulent faire avancer les choses à leur humble niveau » a fait comprendre Annick Kandolo.
La Rédaction, Envirinfos.net