Le Burkina Faso, pays d’Afrique de l’Ouest, possède des ressources forestières cruciales pour son écosystème et sa population. Selon les résultats du deuxième inventaire forestier national (IFN-2) réalisé sur la période de 2010 à 2015, le pays abrite un nombre impressionnant de pieds d’arbres vivants, soit environ 3,001 milliards d’arbres. Cela équivaut à une densité moyenne d’environ 110 pieds d’arbres par hectare.
La richesse forestière du Burkina Faso se manifeste également à travers le volume moyen de bois des pieds d’arbres vivants, estimé à 17,29 mètres cubes par hectare. En conséquence, le volume total de bois des pieds vivants atteint une impressionnante quantité de 470,94 millions de mètres cubes, démontrant l’importance de cette ressource naturelle dans le pays.
Outre le bois d’œuvre, les forêts du Burkina Faso jouent un rôle significatif en tant que source potentielle de bois de feu. L’inventaire révèle un volume total de bois de feu potentiel de l’ordre de 208,68 millions de mètres cubes, soulignant le rôle crucial de ces ressources dans la vie quotidienne des communautés locales, où le bois de feu est souvent utilisé pour la cuisine et le chauffage.
En outre, les forêts du Burkina Faso contribuent de manière significative à la capture du carbone atmosphérique. Le stock moyen de carbone dans la biomasse aérienne, estimé à environ 22,76 tonnes de carbone par hectare, conduit à un stock total de carbone dans la biomasse aérienne impressionnant, atteignant 371,68 millions de tonnes de carbone. Cette capacité à stocker le carbone revêt une importance cruciale dans le contexte de la lutte contre le changement climatique, car elle contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
En somme, les résultats de l’IFN-2 mettent en évidence la richesse des ressources forestières du Burkina Faso, à la fois en termes de quantité de bois, de diversité d’espèces et de rôle essentiel dans la régulation du climat mondial. Il est impératif de gérer de manière durable ces forêts pour préserver ces avantages environnementaux et économiques pour les générations futures tout en respectant les besoins actuels des communautés locales.
Emmanuel Diagbouga
