Impliquer l’autre moitié du ciel à la lutte contre le changement climatique au Burkina, c’est tout l’enjeu de cette série d’ateliers initiés par le Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement. L’implication de la population passe nécessairement par une formation sur les bonnes pratiques environnementales. A cet effet, le secrétariat permanent du Conseil national du développement durable, SP CNDD a initié le 24 aout dernier dans la région du Plateau central, un atelier de sensibilisation des organisations féminines de ladite région sur la Contribution déterminée au niveau national et la résilience climatique.
Après la région du centre-sud, c’est celle du plateau central qui a abrité la rencontre de sensibilisation des organisations féminines, sur la Contribution déterminée au niveau national et la résilience climatique. L’objectif de rencontre reste le même, celui d’outiller les associations féminines sur leurs contributions à l’atteinte des objectifs du pays en matière de changements climatiques. A en croire Idrissa Semdé, le Représentant du Sécrétariat Permanent du conseil national du développement durable du Plateau Central, au cours de cette rencontre, il s’agira de dérouler des modules pour faire comprendre aux participantes ce que c’est que la contribution déterminée au niveau national(CDN), notamment les engagements que notre pays a pris sur le plan international et national dans l’objectif de lutter contre les changements climatiques.
selon Idrissa Semdé, le Représentant du Sécrétariat Permanent du conseil national du développement durable, les femmes représentent 51 à 52 % de la population et donc leurs contributions est vraiment substantielle
Aussi, toujours selon le représentant du SP CNDD, il y aura également des modules de sensibilisation sur la contribution des femmes de la région à la réduction des gaz à effet de serre. En effet, l’Etat burkinabè, s’est donné pour objectif de réduire à hauteur de 29, 42 % les gaz à effet de serre d’ici 2030 sur son territoire. Pour cela, la contribution de la femme qui représente plus de 52 % de la population burkinabè est plus qu’une nécessité. « au niveau national, la gente féminine c’est vraiment la couche la plus vulnérable aux effets des changements climatiques. Elle représente 51 à 52 % de la population et donc leurs contributions est vraiment substantielle quant à l’atteinte de nos objectifs dans ce processus », a confié Idrissa Semdé.
Si les femmes présentes à cette rencontre sont bien outillées, elles pourront être des relais auprès des autres femmes dans leurs communes respectives, foi de Inoussa Dianda, secrétaire général du conseil régional du plateau central. Il a donc demandé aux participantes de suivre avec intérêt et assiduité les travaux de cette rencontre. « Nous saluons la tenue de cet atelier dans la région du plateau central. Avec les modules qui seront développées au cours de cette rencontre, cela va impacter le niveau de vie de nos populations à long et à court terme. Au sortir de cette rencontre nous attendons des femmes qu’elles soient des relais auprès des autres femmes de la région et ailleurs », a-t-il laissé entendre.
Inoussa Dianda, secretaire général du conseil régional du plateau central espère qu’au sortir de cette rencontre les participantes relais auprès des autres femmes de la région ce qu’elles ont appris
L’atelier de sensibilisation des organisations féminines des régions sur la Contribution déterminée au niveau national et la résilience climatique a été financé par le PNUD, à travers le projet climate promise II.
Frédéric TIANHOUN