Citation du jour: « L’ homme et la nature ne font qu’un. La proteger c’est preserver l’avenir de l’homme « .

Réchauffement climatique : l’Homme, le coupable potentiel selon un rapport d’experts

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié en mars 2023, le dernier volet de son rapport sur le réchauffement climatique. Il y ressort que l’homme en est la principale cause et que face à cette situation, le monde a trois ans pour plafonner ses émissions de gaz à effet de serre. 

Les conséquences du réchauffement climatique sont dramatiques et exponentielles sur les écosystèmes et les sociétés mondiales. C’est en substance ce que révèle un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).  

logo du Groupe de militants intergouvernemental sur l’évolution du climat

Dans ce rapport publié en mars 2023, il est à relever que la responsabilité de l’Homme quant au dérèglement climatique est sans équivoque. Le gaz à effet de serre dont l’inquiétante hausse des émissions de méthane est aussi l’élément catalyseur de cette situation, sans oublier la hausse du niveau de la mer. 

Les experts affirment que le réchauffement climatique est sur le point d’atteindre + 1,5°C. Une situation plus que jamais inquiétante selon eux qui trouvent qu’il faudra s’adapter aux changements climatiques déjà en cours. 

Le rapport du GIEC montre que les solutions techniques (énergies renouvelables, nucléaire, hydrogène, efficacité énergétique, innovation, capture du CO2) devront être mises en place pour parvenir à infléchir la courbe des émissions de CO2 et atteindre les objectifs climatiques. À le lire, on note qu’il faudra même un déploiement rapide de ces dispositifs techniques pour engager la baisse de nos émissions de CO2. 

Cependant, les experts précisent dans ce rapport que ces solutions ne seront pas suffisantes si nos modes de production et de consommation ne changent pas. Les nouvelles technologies « vertes » ont en effet elles aussi des impacts environnementaux, qui risquent d’être très importants si on ne met pas en place un paradigme de sobriété, comme mentionné pour la première fois.  

Il s’agit en effet, de mettre l’accent sur la transition vers le véhicule électrique ou des nouvelles technologies de transport. Cela doit s’accompagner d’une « décroissance de nos besoins en déplacements, et d’une transition vers plus de mobilités actives. Les nouvelles méthodes agricoles doivent être pensées en même temps qu’une réduction de la consommation de produits d’origine animale, et que la végétalisation de notre alimentation.» 

D’une manière générale, il s’agit de penser des systèmes qui produisent moins, mais mieux, pour répondre aux besoins en réduisant la consommation de ressources ou d’énergie. 

L’autre point clé à retenir du rapport de synthèse du GIEC, c’est l’approche éco-systémique globale (incluant les enjeux de biodiversité ou de ressources) devra être menée dans la lutte contre le réchauffement climatique 

Qu’à cela ne tienne, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) insiste sur la nécessité de s’engager très rapidement dans un changement systémique pour faire face aux conséquences dramatiques du réchauffement climatique. 

Ils sont sûrs d’une chose: « Le changement climatique est une menace pour le bien-être humain et la santé planétaire. Il existe une fenêtre d’opportunité qui se referme rapidement pour assurer un avenir vivable et durable pour tous. » 

Par la Rédaction  

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