Au Sommet africain sur le climat tenu à Nairobi, en terre kenyane, le 4 septembre 2023, le nouveau plan d’action pour l’Afrique en faveur «d’alertes précoces pour tous» a été dévoilé.
Le plan d’action s’inscrit dans l’Agenda 2063, intitulé «L’Afrique que nous voulons». Il fait aussi partie de la stratégie africaine sur les changements climatiques. Il s’agit pour les acteurs de ce domaine, de « s’assurer que tous les segments de la société africaine, en particulier les plus vulnérables, reçoivent des informations précises et opportunes sur les risques naturels et les catastrophes imminentes.»
Le plan d’action pour l’Afrique en faveur d’alertes précoces pour tous, œuvre, également, dans le sens du Programme mondial de développement durable à l’horizon 2030.
Il repose ainsi, sur quelques piliers fondamentaux, coordonnés grâce au soutien des dirigeants politiques. Chose intéressante, chaque pilier est assorti d’une proposition de scénario qui expose la réussite attendue, les mesures requises et les activités proposées, et s’accompagne de stratégies de mise en œuvre et de coordination qui prennent en compte les niveaux allant de régional à national.
Ce sont entre autres, la connaissance et la gestion des risques de catastrophe ; les observations, la surveillance et les prévisions ; la diffusion et la communication ; la préparation et capacité d’intervention ; la gouvernance et la coordination.
Selon ce qui ressort du sommet du 4 septembre 2023, à Nairobi au Kenya, le plan répond à l’appel lancé par le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, exhortant à ce qu’à travers la planète, tout le monde sans exception soit protégé par des systèmes d’alerte précoce d’ici 2027
« L’Afrique est l’une des régions du monde les plus vulnérables face aux effets des changements climatiques. Les graves inondations, sécheresses, cyclones tropicaux, tempêtes et canicules sabotent les progrès socio-économiques accomplis par le continent», dira le Secrétaire général de l’OMM, M. Petteri Taalas.
La Rédaction
