La 29e Conférence des Parties (COP29) s’ouvre aujourd’hui à Bakou, en Azerbaïdjan, marquant le début de discussions internationales cruciales pour l’avenir de la planète. Prévue du 11 au 22 novembre, cette édition suscite un fort intérêt, en particulier pour les attentes de l’Afrique et le rôle des Organisations de la Société Civile (OSC), deux acteurs souvent en première ligne face aux impacts des changements climatiques.

Ces dernières semaines, l’Afrique de l’Ouest et centrale fait face à une catastrophe naturelle de grande envergure. Des pluies diluviennes incessantes ont provoqué des inondations meurtrières, affectant des millions de personnes et détruisant d’importantes infrastructures. Le bilan humain et matériel ne cesse de s’alourdir, et les gouvernements ainsi que les organisations internationales peinent à gérer cette crise.

Une vague de chaleur sans précédent frappe le continent sud-américain et africain, laissant des populations entières à bout de souffle. Le Brésil et le Burkina Faso sont aux prises avec des températures record, mettant en lumière l’urgence d’agir face à la menace croissante de la chaleur extrême.

Le Conseil a récemment pris une décision historique en adoptant un décret instaurant le système national de Mesure, Rapportage et Vérification pour la transparence climatique, connu sous le sigle MRV/BF. Cette initiative marque l’engagement ferme du Burkina Faso en faveur du développement durable et de la lutte contre les effets dévastateurs des changements climatiques.

Dans de nombreuses villes africaines, la chaleur extrême et les vagues de chaleur sont devenues des phénomènes de plus en plus fréquents et intenses, exacerbés par le changement climatique. Cette réalité présente des défis majeurs pour les habitants urbains, les infrastructures et les écosystèmes locaux.

L’harmattan, ce vent sec, froid et chargé de particules provenant du Sahara, est un phénomène météorologique bien connu dans de nombreuses régions d’Afrique de l’Ouest. Cependant, ces dernières années, des études ont mis en évidence un lien étroit entre l’harmattan et les changements climatiques en cours.

La résilience climatique, définie comme la capacité des systèmes sociaux, économiques et écologiques à faire face aux perturbations climatiques, est un impératif majeur en Afrique rurale. Les populations dépendent fortement des conditions climatiques pour leur subsistance, et les aléas tels que sécheresses, inondations et tempêtes ont un impact significatif sur les rendements agricoles, la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance.